Pour la vent’art de décembre, samedi 2 décembre et dimanche 3 décembre, je vous présente William Pasquier @williampasquiet
Certains pourraient dire que c’est un touche à tout, mais lorsque l’on rencontre William Pasquiet on se rend rapidement compte que c’est un artiste complet. Danse théâtre, écriture dessin.
William découvre le dessin et la peinture tout jeune avec son grand-père, projectionniste dans un cinéma du Maine-et-Loire.
” Je regardais tous les films de Jacques Demy, et le soir on dessinait et on peignait les princesses ensemble. C’est comme ça que mon grand-père m’a donné goût à la peinture.”
William se perfectionne plus tard en prenant des cours de dessin et de peinture à Rouen, il réalise ses propres créations en aquarelles. Ces personnages sont une galerie de portrait : des gueules cassées, des personnages bourrus, des mecs moches, des tronches chargées de poésie et de tendresse. Les dessins, presque enfantins, sont empreints d’une certaine douleur. L’émotion sourd du papier où se dessine un monde sorti tout droit des rêves de l’enfance et d’une réalité qui peut tourner au cauchemar.
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